top of page

Samedi 9 novembre 2024

 

Le juste est plein de confiance, dans sa mort même.

Proverbes 14. 32

​

Le temps de mon départ est arrivé.

2 Timothée 4. 6

 

Jusqu’à votre vieillesse je suis le Même, et jusqu’aux cheveux blancs, je vous porterai.

Ésaïe 46. 4

​

Le juste est plein de confiance (1)

“Discourir sur un événement est une chose ; le vivre en est une autre. Il est facile de parler de la mort… des autres. Mais quand je vis ma propre vieillesse et que j’approche de ma propre mort, tout en moi réagit. Ma personne même, dans tout ce que je suis, se trouve enserrée dans ses ultimes circonstances terrestres. Et mes entrailles profondes angoissent. “La mort de celui qui meurt” (Ézéchiel 18. 32) sera-t-elle bientôt la mienne ?

Un ami m’écrit : “Quelle amère solitude que l’approche de la mort !” Que faire alors ? Y penser le moins possible ? Se distraire ? “Mangeons et buvons, car demain nous mourrons” (1 Corinthiens 15. 32). Je ne puis. La Bible, par le Saint Esprit, a placé dans mon cœur une exigence de réalisme et de vérité.

Du reste, la mort vient journellement à ma rencontre par le déclin, progressif ou par à-coups, de mon corps et de mes facultés. Vous qui vieillissez, vous connaissez comme moi cette alternance d’enthousiasme et d’abattement. Enthousiasme en ces moments où nous ressentons encore notre vigueur. Abattement lorsque nos forces paraissent nous abandonner ou que la maladie menace.

Je souffre avec des amis croyants, que l’âge diminue et éloigne des autres. Et je pense : voilà ce qui t’attend… Mais je me dis aussi qu’un chrétien doit se montrer confiant encore pendant la vieillesse et jusque dans la mort. Cette confiance, c’est l’énergie de la foi en Christ ressuscité. Pour que cela tienne dans les moments de vérité, je prie chaque jour le Seigneur : “Je crois, viens en aide à mon incrédulité” (Marc 9. 24).”

 

(à suivre)

bottom of page